Atlas Toubkal

Je l'avais dit je reviendrais !!!

zazarunning remet ça !!!

pour le Maroc

Ultra Trail Atlas Toubkal  

 

105 km - 6500 m D+

Ici tous les superlatifs sont de mise !

Pas moins de 8 cols (tizi) dont 4 à 3000 m et plus, (Tizi n'Tarahate à 3456 m).

Départ jeudi 03 Octobre à 6h00 du matin.

Le site de la course : ici

Nombre de ravitaillements
3 ravitaillements solides, 4 ravitaillements boissons  

Nombre de points médicalisés
6 Points de Contrôle médicaux

Temps du 1er
environ 12:30
 

Temps du dernier
environ 36:00
 

Temps maximum
36:00

Date, heure et lieu de départ
Jeudi 3 octobre à 06:00 de la station de ski de l'Oukaïmeden

Nature du terrain
 

Piste : 16 km

Sentier : 88 km

Route : 1 km

      

Une formidable aventure dans un environnement, riche d’une culture ancestrale et de paysages remarquables.

Pour sa 3éme édition, l’Ultra Trail Atlas Toubkal s’affirme comme le nouveau grand évènement Trail de l’automne.

Participer à l’Ultra Trail Atlas Toubkal®, s’est s’ouvrir à un nouvel environnement naturel et humain de ces hauts lieux des montagnes du Haut Atlas.

Un lieu d'une exceptionnelle diversité, marqué par les peuplements de chênes verts et de thuyas, fait de plateaux et de falaises, de hauts cols et de gorges encaissées où s'écoulent des rivières aux eaux cristallines.

Les bois de chênes verts succèdent aux forêts de genévriers et les fonds de vallées sont tapis de noyers centenaires.

Les mouflons peuplent ces paysages sauvages où vivent de nombreuses espèces de rapaces, comme l’aigle royal, l’aigle botté, l’aigle de Bonelli, le circaète jean le Blanc et le gypaète barbu.

Ce pays berbère qu'est la montagne de l'Atlas est une niche de curiosités et de découvertes. Ici tout est savoir-faire perpétué à travers le temps, l'irrigation ou la maîtrise de l’élément eau à travers des canaux de pierres "les seguias",  les terrassements, les cultures ou les constructions.

Une excursion en pays berbère, autant soit elle sportive, ne laisse pas le voyageur indifférent à cette authenticité rare et généreuse, au cœur d’une culture ancestrale préservée à travers un pays peuplé d’individus fiers et généreux.

Après avoir conquis Mohamad Ahansal, le champion marocain multiple vainqueur du marathon des Sables et parrain de l’épreuve, de nombreux grands noms du Trail se préparent à prendre le départ le 3 octobre prochain.

L’UTAT on y participe pour ses paysage et son ambiance, mais on s’y prépare pour la technicité de ses terrains. 

Un événement sportif avant tout

Cette course n’est donc pas qu’une ballade au pays des merveilles.

C’est un ultra !

L’Ultra Trail Atlas Toubkal® vous invite à partager une aventure hors du commun en participant à l'une des 3 épreuves avec un départ et une arrivée communes situés dans la plus haute station de ski d’Afrique du nord l’Oukaïmeden :

Je l'avais dit je reviendrais !!!

Un voyage au pays des merveilles

Grandissime !!!

L’altitude élevée, est une difficulté pour les non initiés , le terrain très cassant ,ne laisse pas de répit . Seules la beauté et la diversité des paysages réconfortent.

Le peloton est composé des trailers avertis européens et de quels athlètes locaux , pour la plupart guide berbère dans le massif du Toubkal .
La différence visuelle est nette , tant les équipements diverges.

Après avoir maîtrisé l’allure sur les vingt premier kilo , car je décide avant le départ d'accompagner guigui, sur les 20 kilomètre en commun, on papote on rigole on profite du paysage no stress !!! on se retrouve très loin de la tête de course, mon reportage photo va pouvoir commencé et guigui qui fait le pitre !!! la journée s'annonce bien...(quoi que non maintenant avec le recul !!! )...Zaza , en chef d’orchestre, emmène guigui sur les traces du Toubkal, sur des sentier très techniques.
Le marquage est formidablement clair, la peinture blanche ,fluorescente, ne laisse pas de place au doute.

La pente est raide et manque d’adhérence , les gros cailloux rendent la progression chaotique. Le premier col franchi, le sentier devient plus roulant , entre les cyprès centenaires, la ballade devient bucolique… pas pour longtemps .Les sentiers sont techniques, très techniques et surtout très peu aménagés, il est impossible de se détendre. Avec plusieurs passages à 3500 m, les montées et descentes de + de 2000 m de dénivelé sont usant pour un Normand.

L’altitude devient difficile...

Pour ma part,après une difficile adaptation à l'altitude, mal de tête, je tiens un bon rythme, après avoir quitté guigui au 20 ème kilo, et lui souhaite bon courage pour la suite, encore 25 bornes, maintenant donne tout !!! 

Pour zaza difficile d'avoir un écart correct avec la tête de course , tant les notions de temps sont floues par ici !!! je sais que je suis très loin, la route est encore longue. 
Aîe ça fait mal !!! je suis si loin ???
Le gros calvaire commence pour moi , à 3600 m, en pleine nuit, en plein vent , je gèle sur place , impossible de me détendre,  je suis en hypothermie !!! comment gérer cette descente de 2000m D- qu'il me reste à faire pour rejoindre le PK 90 ou se trouve une base de vie, cette descente de 10km et 2000m D- est une vraie galère aucun chemin, direct dans la pente, j'ai froid , j'ai faim et j'en chie !!! (oups, pardon)...j'arrive au PC course 15 ème dans un état lamentable, pourtant je n'ai pas mal aux jambes mais par contre je suis complètement gelé, je fais un petit point rapide, ça fait 15h00 que je cours. Il me reste 15 kilomètres à faire mais aussi 1500 m de D+ à passer, soit encore 4h00. Je décide donc d'arrêter cette aventure ici au kilomètre 90 il fait -0°C, ce problème de froid peut mettre en danger ma santé. Donc là, il faut relativiser. Je me suis rendu compte d'une chose, pendant se séjour, beaucoup de coureurs qui se retrouvent en difficultés, ne se rende pas forcément compte du mal qu'il se font à continuer coûte que coûte...

La victoire sera berbère , bravo à guigui qui terminera 19 ème sur le 45km avec une émouvante leçon de joie de vivre.
La vraie vie ??

Quel dépaysement , quand à la tombée de la nuit, vous croisez, au milieu de nul part à 3000 m , une enfant en robe berbère , puis , quelques dizaines de mètres plus loin , le père sur sa mule suivi de sa femme, tous avec un sourire paisible sous -0°C.
Ou encore un jeune berger, au milieu d’une immensité montagneuse quasi désertique, qui surgit au milieu de nul part, pour vous encourager.

Ici c’est un autre monde, un autre modèle de société , où chacun à un rôle, où le lien social est au cœur de l' économie, les mules transportent tout, la richesse s’exprime en vaches, chèvres, poules.

Ici les gens accomplissent les mêmes gestes depuis des générations, ils sont souriants et sereins. Aujourd'hui, je n'ai aucune déception ...je rentre avec un reportage photos (environ 150) et des images plein la tête !!! Par contre je confirme, que je serais certainement présent sur les pentes du Toubkal en 2012, mais pas en reporter photo...

Ci certain veulent se joindre à moi, amitié sportive de zaza le berbère